Il parcourt le GR20 équipé d’un défibrillateur portable : découvrez l’expérience de Thomas

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Thomas Paris est sapeur-pompier et citoyen sauveteur SAUV Life. Il a récemment parcouru le mythique GR20 en Corse, équipé d’un défibrillateur ultraportable TaTonDef’. À son retour, il a accepté de nous raconter son expérience.

Ce témoignage est également l’occasion d’apporter des réponses à plusieurs questions qui nous sont régulièrement posées  : le défibrillateur est-il encombrant ou lourd à transporter ? Est-il réellement utile sur ce type de parcours ? Comment les autres randonneurs réagissent-ils face à un tel équipement ?

Un défibrillateur portable et personnel, à transporter partout et tout le temps !

Thomas Paris est très engagé dans le domaine du secours ! Sapeur-pompier depuis 20 ans, il est également formateur SST, président de l’association Agir pour Sauver et citoyen sauveteur SAUV Life. Et c’est justement grâce à « l’application qui sauve des vies » qu’il va découvrir les défibrillateurs TaTonDef’. 

Convaincu, Thomas s’en procure un pour son association. Il l’emporte lors de ses sorties, toujours prêt à intervenir en cas d’urgence vitale, notamment pendant ses randonnées : « Je l’ai tout le temps sur moi, même quand je pars en vacances. »

Randonnée et défibrillateur portable : « Ils étaient hyper étonnés de sa taille et de son poids »

« Tout le temps », et même lors de sa traversée du mythique GR20 en juillet 2025. C’est la 4e fois qu’il parcours ce sentier de randonnée de 180 km (considéré comme l’un des plus difficiles d’Europe) , au coeur du Parc naturel régional de Corse. 

« En plus du défibrillateur, je me suis également procurer la housse d’urgence vitales sur le site de TaTonDef’. » Cette housse, conçue pour transporter le défibrillateur en toute sécurité, contient aussi des accessoires indispensables : une couverture de survie, un garrot tourniquet et une paire de ciseaux.

« Je l’ai accrochée à l’avant de mon sac à dos. Grâce à l’étiquette verte « DAE », le défibrillateur était bien visible, ce qui permettait aux gens de m’identifier facilement en cas de besoin. »

Heureusement, Thomas n’a pas eu à utiliser le défibrillateur durant sa traversée. Mais cela n’a pas empêché l'appareil d’attirer l’attention d'autres randonneurs. « Les gens étaient très curieux. Ils venaient me parler, me poser des questions. Ils étaient bluffés par sa petite taille et son poids. » En effet, le CellAED® ne pèse que 450 g, un atout majeur sur un parcours difficile comme le GR20. « Il est très compact, très léger, on ne le sent même pas. Et le vrai plus, c’est le kit d’urgence : sur un parcours comme celui-ci, c’est parfait pour prodiguer les premiers gestes de secours. »

Un défibrillateur prêt pour l’aventure​

Le GR20 est aussi connu pour ses conditions parfois extrêmes : variations de températures, altitudes dépassant les 2 000 mètres, humidité, chocs… Rien qui ne fasse peur au CellAED®.

Ce défibrillateur est conçu pour résister aux fortes variations de température. Pour des randonnées plus exposées, il est conseillé d’opter pour la housse 4 saisons, mais l’appareil reste opérationnel dans une large plage thermique.

© Thomas Paris

Défis physiques extrêmes : un terrain à risque pour les arrêts cardiaques

Même si les refuges du GR20 sont équipés de défibrillateurs, « il faut parfois marcher entre 6 et 7 heures entre deux points, sans aucun accès à un appareil » d’après Thomas. Une durée critique lorsqu’il s’agit de sauver une vie : « Ce sont des moments où les randonneurs sont seuls, sans ressources. » Et si un problème vital survient à ce moment-là, la situation peut rapidement devenir dramatique. 

Car les arrêts cardiaques ne touchent pas uniquement les personnes âgées. Les jeunes et les sportifs sont aussi concernés. D’autant plus dans un contexte où les défis physiques - GR20, marathons, trails – sont devenus tendance sur les réseaux sociaux, poussant de plus en plus de jeunes à s’y engager, parfois sans préparation suffisante.

L’importance d’associer les gestes qui sauvent au défibrillateur

Etre équipé d’un défibrillateur, c’est bien, mais ce n’est pas non plus suffisant pour sauver une vie. Il faut y associer les gestes qui sauvent et le massage cardiaque pour augmenter les chances de survie d’une victime. Un problème que souligne Thomas et qu’il voit avec son métier : les français sont trop peu formés aux gestes de premiers secours « En France, on apprend à jouer de la flûte à l’école. Dans les pays scandinaves, les enfants apprennent les numéros d’urgence et sont initiés très tôt aux gestes de premiers secours. » 

© Thomas Paris

Et cette observation est loin d’être anecdotique. En France, le taux de survie à un arrêt cardiaque extra-hospitalier reste très bas, autour de 5 %. À titre de comparaison, il peut atteindre 20 à 25 % dans certains pays scandinaves, et jusqu’à 70 % dans les cas optimaux (massage immédiat + défibrillation rapide). Ce fossé s’explique notamment par une plus grande culture du secourisme dans ces pays. 

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