« Courir pour le Cœur » : Hortense Guillet devient ambassadrice TaTonDef’

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Hortense Guillet : infirmière, sapeur pompier volontaire et ambassadrice TaTonDef’ !

C’est un projet présent depuis le début de l’aventure, et c’est chose faite aujourd’hui : TaTonDef’ a trouvé son ambassadrice ! Bien plus que représenter le défibrillateur CellAED, les deux cofondateurs Jérôme Chomat et Alban Vialla souhaitaient quelqu’un d’authentique pour représenter les valeurs de leur société, basée à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire).

Nous vous présentons Hortense Guillet, 23 ans et originaire de Saint-Just-Saint-Rambert (Loire). Infirmière et sapeur-pompier volontaire, la jeune femme a porté secours à son papa en janvier 2021, victime d’un arrêt cardiaque. À la suite de ce drame, elle fonde  l’association « Courir pour le Cœur », afin de récolter des fonds pour la recherche cardiovasculaire. 

Dans cet article, découvrez son histoire, son engagement et pourquoi elle incarne si justement l’esprit de TaTonDef’.

Arrêt cardiaque : quand les gestes qui sauvent font la différence

Le 3 janvier 2021, le père d’Hortense est victime d’un arrêt cardiaque à leur domicile. Réveillée par sa maman, la jeune femme accourt. « Je suis sapeur-pompier volontaire, j’ai analysé la situation grâce à mes connaissances acquises lors de ma formation. » Une chance qu’elle soit présente ce soir-là : Hortense devait initialement rentrer à Lyon pour ses études.

Tout en appelant le 18, elle pratique un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours. Son papa est pris en charge à temps et transféré à l’Hôpital Louis Pradel à Lyon. Son cœur est alors maintenu en activité grâce à un dispositif médical, le HeartMate 3™, en attendant une greffe. L’opération lui permet de retrouver sa famille sain et sauf, et surtout sans lourdes séquelles !

« Courir pour le coeur » : une association pour soutenir la recherche cardiovasculaire

Touchée par ce drame personnel, et animée par la volonté d’agir concrètement, Hortense décide de créer une association afin de récolter des fonds pour la recherche cardiovasculaire. Sportive dans l’âme, son projet prend forme autour d’un principe simple : courir pour sensibiliser et soutenir la recherche. Le choix du nom de son association se portera naturellement sur « Courir pour le cœur ».

Hortense contacte la Fondation HCL (Hospices civils de Lyon), qui crée une page web pour lui permettre de raconter son histoire, ainsi qu’une cagnotte pour récolter des fonds. Entre-temps, la jeune femme crée sa page Instagram, @courir_pour_le_coeur, en décembre 2024.

L’argent récolté par le Centre de Cardiologie sera placé dans la recherche cardiovasculaire. Un projet concret et fort, aligné avec les valeurs de la jeune femme : « J’ai toujours aimé aider les autres. Dans ma famille, un oncle a été victime d’un AVC. J’ai tout de suite été sensible à cette cause, je voulais l’aider et être là pour lui. »

Et cette envie d’aider les autres se traduit par ses activités professionnelles. « J’ai fait 4 ans de jeunes sapeurs-pompiers, et je suis pompier volontaire depuis 2019. En parallèle, j’ai suivi des études pour être infirmière, métier que j’exerce aujourd’hui. »

Son prochain challenge ? Participer au Marathon de la Bière à Montbrison, le 8 juin 2025. Elle va courir les 42,195 km avec son chef de centre, Gilles Badet, déjà présent à ses côtés lors du semi-marathon de Lyon en juin 2024. Ce nouveau pari sportif sera bien plus qu’un exploit personnel : une nouvelle occasion de faire rayonner son association et de récolter des fonds pour la recherche.

Courir pour sauver des vies : TaTonDef’ au Marathon de la Bière avec Hortense

En mars 2025, Le Progrès Loire consacre un article à l’histoire d’Hortense, revenant sur son parcours et sa volonté de courir un marathon pour son association. Une rencontre est alors organisée entre la jeune sapeur-pompier volontaire, l’équipe du Marathon de la Bière et celle de TaTonDef’. Le courant passe immédiatement, et Hortense montre dès le départ un réel intérêt pour le défibrillateur ultraportable CellAED. « Le produit m’a tout de suite beaucoup plu. Mais plus que ça, nos histoires se font écho chez les uns et les autres. »

Hortense, Jérôme et Alban ont tous constaté le même problème, ce qui les a amenés à collaborer ensemble : l'accès rapide à un défibrillateur peut faire toute la différence en cas d'arrêt cardiaque. Pour rappel, il faut porter secours en moins de 4 minutes à une victime d’arrêt cardiaque pour augmenter ses chances de survie, en pratiquant un massage cardiaque et en utilisant un défibrillateur. Pour la jeune femme, c’est un problème évident mais souvent ignoré : « Nous avons calculé par curiosité : le défibrillateur le plus proche de chez moi est à 900 mètres. Et quand je pars en randonnée, il m’est arrivé de me dire “si quelqu’un fait un arrêt cardiaque, on n’a rien pour le sauver !” »

En France, les défibrillateurs ne sont pas encore démocratisés, et peu de foyers en possèdent. Plus d’un tiers des DAE publics y sont hors service, et seulement 1 % d’entre eux ont été inspectés entre 2021 et 2023 1 .

De plus, peu de français sont formés aux gestes de premiers secours : seulement 1 sur 10 maitrise ces gestes essentiels 2. Résultat : aujourd’hui en France, le taux de survie d’une victime d’un arrêt cardiaque est de 5 % 3 , alors qu’il oscille entre 40 % et 70 % dans certaines zones équipées (Australie, États-Unis, Royaume-Uni) 4 . Il s’agit de la deuxième cause de mortalité dans le pays et de la première chez les femmes 5 .

Connaître les gestes de premiers secours, c’est pouvoir sauver une vie

Mais pourtant, l’arrêt cardiaque n’est pas une fatalité, et c’est le message porté par TaTonDef’ et soutenu par Hortense. Des solutions existent et sont à mettre en place pour augmenter ce taux de survie, notamment dans l’apprentissage des gestes qui sauvent. « Si j’ai un message à faire passer, c’est qu’avec une bonne connaissance des gestes de premiers secours, on peut potentiellement sauver une vie. »

« Mon but serait que tous les habitants de Saint-Just-Saint-Rambert connaissent les gestes de premiers secours. » Un projet qui tient à cœur à la jeune femme, qui garantit avoir « autant d’idées que de jours dans l’année ».

« La prévention n’existait pas avant, mais elle s’est développée. Le but serait de poursuivre ce développement, pour que le plus grand nombre apprenne les gestes de premiers secours. » conclut-elle.

De nouveau, on souhaite la bienvenue à Hortense au sein de TaTonDef’ !

Sources